Au fin fond du Trégor, des archéologues ont découvert une série de daguerréotypes retraçant la véritable histoire de la célèbre Jeannig , qui a inspiré bon nombre de mythes dont notamment le maintenant mondialement connu hymne de la Libido. En voici une sélection accompagnée des paroles :
Un matin du mois de juin Dans le champs de Mathurin |
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La Jeannick au gros bidon Avait ses contractions |
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La première très douloureuse La seconde ravageuse |
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A la troisième, inondation |
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Et personne à l’horizon |
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Et son premier né venu Tomba sur la terre drue [Sale nuit pour la Jeannig !] |
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La Jeannick dans sa panique Court dans l’champs avec l’enfant |
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Accroché à son cordon Creusant des p’tits sillons |
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Après cent trois tours de champs |
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Sur une faux bien aiguisée |
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Ses deux jambes sont tranchées |
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La nuit tombe sur la vallée Et les loups viennent roder [Sale nuit pour la Jeannig !] |
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Au matin, mère et enfant Sont encore bien vivants |
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Mathurin sur son tracteur Arrive de bonne heure |
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Elle crie pour qu’il la voit Mais le sourd n’entend pas |
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Il l’écrase sous son engin |
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En chantant avec entrain |
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Tiens quelqu’un a labouré ma terre |
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Mathurin, tu n’auras rien à faire |
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Mais qui donc a fait tous ces beaux sillons |
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Creusés avec tant de précision |